Mon blog à moi

Nous sommes des nombrilistes !

C'est ce qu'affirme un internaute d'un forum AOL (pour ne pas citer ce serveur qui d'ailleurs propose également des blogs... maintenant que je suis ici je ne vais pas changer). Personnellement je suis un nombriliste : j'aime me lire et relire, je passe souvent pour voir s'il y a des commentaires, je m'aime, à défaut d'en aimer certains...

Je lui dirai bien des choses à cet AOLien... oui, je lui donnerai de mes nouvelles... si seulement je retrouvais son message... j'hésite entre deux forums et je ne me souviens pas de son pseudo...

Et rare et homme à nous me hait... nous sommes des narcissistes... c'est différent... quoique...

Nous aimons parler de nous... ne sommes-nous point heureux de nous dévoiler ? En ce qui me concerne jusqu'à un certain point... je me fixe des limites... ainsi ma vie privé ne sera pas lue... ma vie sexuelle inexistante ne vous sera pas avouée... je ne vous parlerai aucunement de mes opinions politiques... je ne raconte que ce qui me met en valeur, c'est à dire peu mais assez...

Métallique le vestiaire... j'appelle vestiaire ce que d'autres appellent armoire et que j'appellais armoire avant que je ne prenne l'habitude de l'appeller vestiaire à force d'entendre les autres dire que c'était un vestiaire... donc me voilà face au vestiaire, aprés avoir franchi la porte des vestiaires... la voilà donc la différence : le vestiaire et les vestiaires... mon vestiaire est dans les vestiaires...

Je lui fais donc face. Face à la porte vérouillée. J'ouvre. Aprés avoir décadenassé la chose. Chose est un mot qui remplace beaucoup de trucs. Dont la porte.

La clé de cadenas qui était dans la poche de mon sac était passé dans ma main droite alors que la gauche relevait les lunettes qui glissaient le long de mon nez et que je me disais bon il est peut-être temps de réagir.

C'est ouvert écrivais-je... étagère en haut, le reste en bas, avec les cintres, et une sorte de plaque qui sert à je ne sais quoi qui coulisse le long d'une barre qui fait toute la largeur de l'armoire, enfin du vestiaire, sur laquelle sont également accrochés les cintres que je viens de mentionner il y a quarante-trois mots (d' et l' ont été comptés avec une et armoire)... ce qui n'empêche que j'ai pu me tromper en comptant...

Je pense à Proust alors que j'écris mes mots. Pourquoi Proust ? Lisez Proust et vous comprendrez.

L'armoire est ouverte... j'agrippe le cintre qui partage ses nuits avec mon pantalon de travail...

Finalement je vous fais grâce de mon déshabillage civil et me présente à vous habillé professionnellement.

Je me dirige vers la porte des vestiaires que je franchis l'allégresse au coeur. Je suis allègre car je vais boire le bon café de la machine du local de repos de l'atelier d'imprimerie et aller le boire dans le local de repos de l'atelier du triage qui se trouve à côté de mon atelier... mon atelier qui est celui du conditionnement et emballage des produits...

La cigarette, le café, attendre l'heure, bonjour aux collègues, boulot, on y va c'est l'heure !

Le message qui suit celui-ci a été envoyé cinq fois... heureusement qu'il n'apparaît qu'une fois... et sans photo, qui était bien la photo à bicyclette... maintenant j'envoie ce message et j'arrête pour la soirée...

Soit ça passe, soit ça casse... je n'y comprends absolument rien... j'ai envoyé une image et je ne suis pas certain que ce soit celle du mariage ou celle avec le vélo... c'était pas mon mariage mais le vélo c'est bien le mien... j'ai pas la tête à écrire... je ne sais même pas s'il y a photo...

Il y a du soleil... ça chauffe par le velux à droite... mes chats ont trouvé un coin ensoleillé... braves bêtes... sur ma gauche la grande fenêtre et la vue sur les Vosges... de la neige là-haut... bien pour ceux qui aiment les sports d'hiver... au printemps ! Ah oui c'est le printemps... pas grave... Noël au balcon Pâques aux tisons... Noël n'a pas été au balcon cette année... sauf pour Noël en Australie... je n'ai pas envie d'aller en Australie... c'est trop loin... faut prendre l'avion... et l'avion ça tombe, ça s'écrase, c'est piloté par un suicidaire paranoïaque... non merci... je reste chez moi... je suis bien chez moi... une fois même je n'ai pas mis un pied dehors de toute une semaine... par contre, je me souviens de la fois où j'étais en arrêt-maladie et que le médecin m'avait mis sorties non-autorisées... c'était dur... trés dur... je veux bien rester à l'intérieur mais uniquement parce que je le choisis... c'est calme... jour férié... et même si c'est pas jour férié c'est calme... petit village ici... la grande ville est à quatorze kilomètres... la grande rivière est en face de moi... s'il n'y avait ce mur que je ne peux abattre pour y mettre une fenêtre... je ne suis que locataire... et puis on la voit pas la grande rivière... elle est trop loin... on voit le château d'eau du village là-bas déjà... je dois me lever de ma chaise, me déplacer sur la droite et regarder par le velux... champs, fôret, route départementale que coupe la voie rapide... ou est-ce la voie rapide qui coupe la départementale ? Le vent souffle... pas fort... froid... il m'a suffi d'ouvrir la fenêtre (celle de droite) une seconde pour m'en apercevoir... pour le sentir... pas avec le nez... avec tout mon corps... pour les odeurs ce sont des champs que ça vient... aprés passage d'engrais... ça fouette... alors quand il fait chaud, qu'on veut ouvrir pour respirer, on ne peut pas... ça vous agresse... les joies de la campagne... le calme et les odeurs... l'hiver c'est calme... sinon les moissons et les semailles c'est bruyant... je suis un citadin moi... l'avantage ici c'est qu'on ne sent pas forcé à dépenser... je vais jamais au troquet... il n'y en a pas ici... faut aller dans le village à côté... pas celui en face, celui auquel je tourne le dos... je vais aller boire un café dans ce café-PMU... je n'ai plus d'argent liquide... passage au distribanque puis café-PMU pour faire de la monnaie... c'est pour demain, de la monnaie pour les sandwiches et les cafés à l'usine... l'usine c'est au village au château d'eau... impression et cartonnage... des paquets de cigarettes on imprime... à une époque on imprimait de la lessive... maintenant on ne fait plus que l'emballage des cigarettes... les paquets et les cartouches... je suis pas imprimeur... je conditionne les palettes qui passent sur la ligne d'emballage automatique qui sont enlevées par les caristes qui les stockent, qui les chargent dans les camions si le besoin s'en fait sentir... et on en revient au sentir... comme quoi la langue française est riche mais mon vocabulaire est limité...

Affichage par le dessus... ça vient pas en-dessous, ça va au-dessus... faut lire en commençant par le haut du dernier message ! Le haut, parce que du bas ...érépseséd siamaj c'est pas évident...

Bon... ne paniquons pas... restons calme... déjà il faut que je m'y retrouve moi-même...

Un commentaire déjà... oui ! J'ai reçu un commentaire... merci Marie...

 

Un tout petit mot pour voir si je comprend le fonctionnement du blog... je rajoute un peu pour voir si ça vient à la suite... 

Nous y voici... enfin m'y voilà... c'est le début de ce que j'espère sera un site, page perso, blog utile... tout au moins pour moi... s'il est utile à d'autres de me lire pourquoi pas ?

J'ai toujours voulu écrire un livre, et tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant n'a été que publier un recueil de poésies... et encore j'ai payé... en quatre fois... immense succés dans mon entreprise, ma famille, une librairie d'une ville moyenne et la librairie de mon village... j'ai envoyé un texte à Nouvelles Nouvelles une fois... il m'a été répondu que c'était un genre d'histoire connu... mais bon... la nouvelle a été lue par le comité de lecture... y avait rien de nouveau dans ma nouvelle, et le comité de lecture lit...

Finalement je me demande si mon site, page perso, blog ne va pas devenir un simple journal...

Je me battrai... ce SPPB sera le début d'une grande aventure... j'y arriverai avant que ne sonne l'heure de la retraite ! A moins que l'heure de la retraite ne s'éloigne au fur et à mesure que j'en approche ?

Ce sera mon aventure à moi... jamais désespéré...